1) Étape 1 : l’enclos paroissial de Guimiliau.
Cet enclos paroissial permet de travailler sur l’art gothique et l’art de la Renaissance.
L’enclos de Guimiliau permet aussi de montrer le dynamisme des campagnes de Bretagne à partir du XV e siècle en raison du développement du commerce de la toile (commerce de la toile lui-même lié au développement de la navigation).
Les vitraux ont été effectués par un maître allemand ce qui témoigne de relations entre la Bretagne et l’Allemagne.
Le calvaire remonte au XVI e siècle.
Plus de 200 personnages sont représentés sur 25 scènes.
La Vierge est représentée avec un long manteau de deuil breton.
On voit également une figuration de l’Enfer avec des monstres et des démons. Katell,la porteuse de péchés sort de la gueule du monstre.
Saint Michel est représenté en train de combattre le dragon, c’est à dire en train d’extirper les anciennes religions.
La religion chrétienne n’a pas pu effacer les autres religions. Plusieurs figures ne relèvent pas de l’iconographie catholique :
par exemple :
une figure féminine, les cheveux au vent et la poitrine dévoilée.
des têtes de monstres
2) Étape 2 : Le pont habité de Landerneau. Inscrit comme monument historique, le pont habité de Rohan est toujours habité, ce qui constitue une exception puisque seuls deux autres ponts habités sont recensés à ce jour en France, à Pont-L’Abbé et Narbonne. Un premier pont a été construit au XIIe siècle. Détruit, un nouveau pont a été construit au XVe siècle. Le pont de Rohan était un lieu de passage, d’échanges, une zone d’interface aussi entre le milieu maritime et le milieu fluvial. C’est à partir de ce pont que s’est construite la ville de Landerneau.
3) Étape 3 : le château de la Roche-Maurice. La première phase de construction de ce château féodal remonte au XIIe siècle. Il se présente aujourd’hui dans un bel état de conservation.
4) Étape 4 : la motte féodale de Plabennec. Après la visite des trois précédents monuments, les élèves vont interpréter les vestiges liés à la motte féodale de Plabennec. Érigée au Xe siècle, la motte elle-même présente un état de conservation exceptionnel parce qu’elle a été pavée. La motte féodale de Plabennec est classée Monument historique. . Pourquoi ce site ? Le site présente l’intérêt de couvrir toute la période médiévale. Il montre les différents changements architecturaux sur toute la période médiévale. Il permet aussi de comprendre l’organisation de la société féodale. Il permet de comprendre la mise en place de l’ordre seigneurial. En effet, la première chapelle a été brûlée par les Normands. Il montre aussi l’importance de l’Église durant cette période : en effet, le premier bâtiment en pierre n’est pas la demeure seigneuriale mais la chapelle. Les vestiges sont bien conservés sans être vraiment restaurés ce qui permet aux élèves d’élaborer des hypothèses . La motte féodale de Lesquellen à Plabennec est l’une des mottes féodales les mieux conservées d’Europe. Elle est classée « monument historique ». Historique. Un Ermitage. La première occupation du site remonte au VI e siècle, le lieu est alors un Ermitage. Un village est construit progressivement autour de l’Ermitage, une chapelle. La motte féodale : Au XI e siècle, le seigneur fait construire la motte féodale. Au sommet, il érige un bâtiment en bois. Entre la fin du XI e siècle et le début du XII e siècle, la pente de la motte est recouverte d’une chape de pierres plates. La maison en bois est remplacée par une tour en pierre. À la fin du XIV e siècle, le seigneur délaisse la motte féodale. L’enclos paroissial : Un enclos paroissial est aussi érigé avec, pour centre, une chapelle en pierres qui remonte au Xe siècle. Celle-ci est brûlée par les Normands. Deux autres chapelles en pierre lui succéderont. La dernière est construite au XVI e siècle en même temps qu’un calvaire Renaissance. La chapelle de Leskelen est alors un lieu de culte. La basse cour. La basse cour était constituée de maisons en bois. Vers la fin du XIVe siècle, le seigneur de Lesquelen délaisse le sommet de la motte comme lieu d’habitation pour une demeure plus spacieuse dans la basse-cour. Il y construit son manoir, un four et une écurie. Vers la fin du XVIe, les successeurs se bâtissent un petit manoir plus confortable près du village de la Salle